Cette réponse à Mme Farrer décrit le 'code' utilisé par Tolkien pour les 'runes naines' que l'on trouve dans 'Le Hobbit', à savoir les Anglo-saxonnes (dérivées du FUThARK).
"112 To Katherine Farrer
[A postcard, apparently written on 30 November 1947, using the system of runes employed in The Hobbit ; a transcription will be found on p. 441. Mrs Farrer, a writer of detective stories, was married to the theologian Austin Farrer, then Chaplain of Trinity College, Oxford. She had apparently asked Tolkien to sign her copy of The Hobbit.]" Extrait des Letters.
La Transcription
Remarques
Ligne 1: lire 'Three'(=3) et pas 'Thre' ;
Ligne 2: 'november' en phonétique 'nov-mber' ;
Ligne 4: rune pour 'EA' intéressante, le doublon dans fa(rr)er est transcrit littéralement ;
Ligne 5: le doublon dans ho(bb)it est transcrit par un point bas sur le 'B', en fin de ligne probable erreur sur la rune D de 'honoured' ;
Ligne 6: le son 'qu' (de quarter par exemple) anglais est transcrit en deux runes accollées et phonétiquement de même valeur CW, dans G(oo)d et dans b(ook) ), remarquez bien la rune employée ;
Ligne 7: Double ponctuation de fin de phrase et probable erreur sur la rune 'th'' de 'the next' , rune pour 'x' rare, doublon point bas sur le L de wi(ll), et oubli du 'n' de contain ;
Ligne 9: de nouveau CW pour 'qu' dans enquiries ;
Ligne 10: ici le son 'wh' de while est écrit littéralement, (>différence avec la carte de Thror ou le nom 'when' est transcrit en runes en 'hwen' comme il est parfois d'usage dans l'utilisation des anglo-saxonnes). En fin de ligne, le son 'sh' de 'finished' est écrit avec la simple rune du 's' auquelle on a ajouté un point haut. ;
Ligne 12: ici le son 'sh' de dwarvi(sh) est traduit par un simple 's' sans point ;
Ligne 13: 'sh' de Engli(sh) comme dwarvish ci-dessus ;
Ligne 14: I phonétique pour J dans en(j)oyed. U pour V dans e(v)ening (usage de J.R.R. Tolkien ) ;
Ligne 15: I phonétique pour J dans en(j)oyed. U pour V dans e(v)ening (usage de J.R.R. Tolkien ) ;
Ligne 16: double usage des rune C et H dans mu(ch) et mat(ch) qui diffère de l'utilisation dans la rune S de 'sh' ;
Ligne 17 et signature: usage par J.R.R. Tolkien d'effets 'enjolivants' dans l'utilisation de sa formule de politesse et de sa signature. Le J de John R.R. Tolkien est probablement une 'plaisanterie' de l'auteur, qui, à la ligne 15, utilise un I pour 'enjoyed' ;
Bibliographie
Humphrey Carpenter, assisted by Christopher Tolkien, The Letters of J.R.R. Tolkien, HarperCollinsPublishers Hammersmith London 1995 (First Published Georges Allen & Unwin 1981),502p.